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Les cinq pièces pour orchestre op. 16 d'Arnold Schoenberg - Livre
Livre

Les cinq pièces pour orchestre op. 16 d'Arnold Schoenberg

Editeur :
Éditions Aedam Musicae 2016
Résumé : Régulièrement présentées comme l'une des oeuvres les plus étonnantes de la période foisonnante qui précède 1914, les Cinq Pièces pour orchestre op. 16 de Schoenberg continuent, à côté d'Erwartung, du Sacre du printemps de Stravinsky et de nombre d'oeuvres de Debussy ou de Bartók, de fasciner les auditeurs et les compositeurs plus d'un siècle après leur composition. Lié aux plus grands artistes de son temps, Strauss, Mahler, Busoni ou Kandinsky, Schoenberg effectue en 1909 une plongée dans l'inconnu au moment où Freud, Klimt ou Musil explorent les mystères de l'inconscient. La musique et la peinture renvoient l'une à l'autre dans cette recherche d'une nouvelle expression, dont la troisième pièce, le célèbre Farben, constitue l'une des plus éblouissantes démonstrations.
Contenu : ANALYSE de : Vorgefühle [Pressentiments] / Vergangenes [Le Passé] / Farben appelé aussi Sommermorgen an einem See [Matin d'été au bord d'un lac] / Peripetie [Péripétie] / Das obligate Rezitativ [Le Récitatif obligé]
Description :
1 Volume (181 p.)
Format :
21 cm
Collection :
Identifiant :
978-2-919046-39-3
Traduit de :
Indice :
780.92 - Biographie 780
Autre(s) Note(s) :
L'analyse proprement dite de la partition, menée avec une clarté exemplaire, constitue la seconde partie de l'ouvrage. En amont, et dans une approche méthodique qui permet au lecteur d'accéder au langage analytique, Alain Poirier s'intéresse à l'année cruciale de 1909. C'est une période de fièvre créatrice chez Schoenberg qui compose quatre oeuvres d'envergure en quelques mois. Il est en passe de s'affranchir des lois tonales et cherche une nouvelle cohérence à son langage musical. Poirier regarde du côté des ainés (Busoni, Strauss et Mahler), qui comptent toujours pour Schoenberg dans cette période d'expérimentation furieuse, et s'intéresse aux partitions qui précèdent l'opus 16 pour cerner les nouvelles conditions d'une musique relevant dès lors de l'émancipation de la dissonance. Pour Schoenberg, qui écrit en 1911 son traité d'harmonie, la tonalité n'est pas une loi naturelle de la musique, ce n'est qu'un principe formel. En son absence, il renonce à la construction d'oeuvres d'envergure et aspire à une nouvelle forme d'expression, la vie pulsionnelle explosive des sons, selon l'expression d'Adorno. Dans Les considérations générales précédant la partie analytique, Poirier en vient à l'écriture orchestrale et la révolution qui s'opère au sein des Cinq pièces (émancipation du timbre). Est abordée également la question sensible des titres, réclamés par les éditions Peters : "Je cèderai peut-être car j'ai trouvé des titres qui sont tout compte fait possibles" écrit-il dans son Journal de Berlin en 1912. De fait, ils apparaissent dès 1913 dans l'arrangement pour deux pianos à quatre mains qu'en fait Anton Webern. C'est en 1949, dans la Révision pour orchestre standard , que Schoenberg intitule la troisième pièce, Sommermorgen an einem See (Farben) [Matin d'été sur un lac (couleur)] pour traduire de manière quasi impressionniste, le miroitement des couleurs de l'accord changeant.
L'analyse proprement dite de la partition, menée avec une clarté exemplaire, constitue la seconde partie de l'ouvrage. En amont, et dans une approche méthodique qui permet au lecteur d'accéder au langage analytique, Alain Poirier s'intéresse à l'année cruciale de 1909. C'est une période de fièvre créatrice chez Schoenberg qui compose quatre oeuvres d'envergure en quelques mois. Il est en passe de s'affranchir des lois tonales et cherche une nouvelle cohérence à son langage musical. Poirier regarde du côté des ainés (Busoni, Strauss et Mahler), qui comptent toujours pour Schoenberg dans cette période d'expérimentation furieuse, et s'intéresse aux partitions qui précèdent l'opus 16 pour cerner les nouvelles conditions d'une musique relevant dès lors de l'émancipation de la dissonance. Pour Schoenberg, qui écrit en 1911 son traité d'harmonie, la tonalité n'est pas une loi naturelle de la musique, ce n'est qu'un principe formel. En son absence, il renonce à la construction d'oeuvres d'envergure et aspire à une nouvelle forme d'expression, la vie pulsionnelle explosive des sons, selon l'expression d'Adorno. Dans Les considérations générales précédant la partie analytique, Poirier en vient à l'écriture orchestrale et la révolution qui s'opère au sein des Cinq pièces (émancipation du timbre). Est abordée également la question sensible des titres, réclamés par les éditions Peters : "Je cèderai peut-être car j'ai trouvé des titres qui sont tout compte fait possibles" écrit-il dans son Journal de Berlin en 1912. De fait, ils apparaissent dès 1913 dans l'arrangement pour deux pianos à quatre mains qu'en fait Anton Webern. C'est en 1949, dans la Révision pour orchestre standard , que Schoenberg intitule la troisième pièce, Sommermorgen an einem See (Farben) [Matin d'été sur un lac (couleur)] pour traduire de manière quasi impressionniste, le miroitement des couleurs de l'accord changeant.
Extraits musicaux
Extraits vidéos
Extrait du livre
Biographie
Table des matières

Exemplaires

Exemplaires : Les cinq pièces pour orchestre op. 16 d'Arnold Schoenberg
Titre Réserver Support Consultation Bibliothèque Secteur Localisation Cote Disponibilité
Les cinq pièces pour orchestre op. 16 d'Arnold Schoenberg LivrePrêt normalConservatoire à Rayonnement RégionalLibre accèsBibliothèque Conservatoire0.58 POIEn rayon

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